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Photo du rédacteurStephanie Zen

Rouler drogué, rien de stupéfiant

L’actualité regorge de nouvelles relatives aux pneus, certaines plus insolites que d’autres …

Alors histoire de vous faire sourire (ou pas), voici notre nouvelle pneu insolite du jour !

Rouler sans pneu, mauvaise idée

Cela s’est passé ce mardi 7 avril, du côté du Luxembourg et ce sont les médias locaux qui rapportent l’incident.

Un automobiliste, sous l’effet de drogues et fortement alcoolisé, n’a pas trouvé mieux que de circuler avec son véhicule qui n’était pas dans un meilleur état que son chauffeur : cabossé de parts et d’autres, et privé de ses pneus, donc sur les jantes. Deux policiers en pause ont eu l’étrange surprise de le voir (et de l’entendre) passer alors qu’ils prenaient une pause café.

Au-delà du vacarme occasionné par le passage de cette « voiture », vous pouvez imaginer les dégâts sur le pavé et à quel point il a mis en danger tous ceux qui ont eu la malchance de croiser son chemin.

Une fois appréhendé, il a finalement reconnu qu’il venait d’être impliqué dans un carambolage et s’était enfui du site de l’accident.

credit photo : dpa

La drogue au volant

Au-delà du côté insolite de cette histoire, il en ressort encore une fois que consommer de la drogue puis prendre le volant peut avoir des conséquences dramatiques.

Au même titre que l’alcool, user de stupéfiants est prohibé par la loi, et peut coûter extrêmement cher à celui qui fera fi de cette réglementation. Suspension, annulation de permis et amende sont quelques-unes des moindres conséquences … car après « le trip » d’une consommation de stupéfiants, le réveil pourrait s’avérer terrible s’il fallait qu’il y ait eu des pertes de vies. Voici ce que dit l’article L235 du code de la route :

« Toute personne qui conduit un véhicule ou qui accompagne un élève conducteur alors qu’il résulte d’une analyse sanguine qu’elle a fait usage de substances ou plantes classées comme stupéfiants est punie de deux ans d’emprisonnement et de 4 500 euros d’amende ».

Et ce n’est pas rare puisque selon les statistiques, plus de 10% des accidents routiers mortels sont imputables à un chauffeur sous l’effet de drogues.

Y-a-t’il un seuil de tolérance ? Peut-être se dit-on que ce n’est qu’un « petit joint », juste de quoi se délasser après une journée difficile ? Et bien non, ZERO tolérance, et pour cause : même une petite quantité de stupéfiant, naturel ou non, suffit à altérer de manière conséquente les réflexes et la perception générale des choses, du temps, bref : de ce qui fait que l’on est un automobiliste alerte ou au contraire distrait.

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