Paris, 5h30 ce matin : c’est désormais mis en place, la circulation alternée.
Mais qu’implique exactement cette mesure ?
Explications de la circulation alternée
Le principe est simple, du moins en théorie : si votre plaque d’immatriculation est impaire, vous avez le droit de circuler, voitures et motos. Dans la pratique, cela se complique quelques peu pour les milliers d’automobilistes en région parisienne qui doivent adopter un plan B pour se déplacer.
Des exceptions sont toutefois prévues, telles que véhicules d’urgence, de services publics (ramassage des ordures par exemple) voitures électriques ou hybrides, voitures avec au moins trois personnes à bord, auto-écoles et taxis.
Autre mesure, une baisse de la vitesse autorisée, afin de minimiser au maximum les rejets de dioxyde de carbone.
Et pour les plaques en chiffre pair ? Les solutions ne manquent pas
Quelques solutions pour les plaques paires :
– covoiturage : ne laissez pas votre voisin tout seul dans sa grande berline, tenez lui compagnie ! – transports publics : utilisez les services publics comme train, métro, RER, bus, qui, pour la circonstance sont gratuits et plus nombreux que de coutume. «Plus d’un million de places supplémentaires» sur certaines lignes, selon le ministre des transports. – le télétravail, quand c’est envisageable
Ceci dit, ces efforts exigés de la population viennent bousculer les habitudes, risquent aussi de créer une certaine confusion dans l’esprit des gens.
Et si l’on décidait de braver la loi ? 22€ d’amende en règlement immédiat ou 35€ après 3 jours et le risque de voir son véhicule immobiliser en cas de refus d’obtempérer.
Un dispositif nécessaire ? Les dernières nouvelles (source : 20minutes.fr) semblait confirmer la chose, indiquant que s’il y avait ce matin moins de monde sur les routes, il y en avait eu bien plus que d’habitude aux urgences des hôpitaux franciliens : asthmes, allergies, …